dimanche 30 septembre 2012

Chronique Les aventures d'Aliette Renoir, tome 1: La secte d'Abbadon

Bonjour mes petites chattes,

Beaucoup d'entre vous me connaissent déjà, je suis le délicieux Stan, entre-deux (ou entrejambe si vous préférez) de la saga Felicity Atcock de la géniale Sophie Jomain. Cela dit, Cecilia Correia, auteur de la guilde Nod et créatrice de Marcus, se défend plutôt bien, d'autant plus qu'elle a réussi à me faire introduire en guest star dans sa nouvelle saga, les aventures d'Aliette Renoir tome 1. Une conclusion s'impose : les éditions Rebelles sont au top et cela va chauffer dans vos petites culottes... pour celles qui en portent.

Commençons par le commencement : Dans l'entre-deux (sans jeu de mots, ne vous emballez pas) guerres, Aliette Renoir, fille d'un chasseur de vampires réputés, Emile Renoir, se fait assassiner une nuit et revient à la vie... sous forme de vampire, par un certain Lawrence, qui ne pouvait se résoudre à la laisser mourir. La demoiselle, qui, malgré son langage fleuri, est bien effarouchée, aura du mal à s'habituer à cette nouvelle condition, fera rapidement confiance à celui qu'elle surnomme l'amerloche. Il faut reconnaître qu'elle n'a pas vraiment le choix, elle n'a que lui...enfin, pour l'instant. Le vampire aux allures de gentleman est plutôt sympathique, il a de l'humour et n'est pas trop coincé, contrairement à certains. Petite touche rigolote, il surveille notre petite chatte « Chipie ». Encore un qui va rejoindre le harem d'une certaine Dimkagirl, l'une des rares minettes émoustillées de la Bulle à m'avoir snobé. Sans rancune...Revenons en à nos chatons. Notre héroïne, qui entre dans le monde des vampires, va découvrir Abbadon, leur roi. Ce dernier est un gros c...tyrannique qui a mon avis est mal baisé, mais il est difficile de se dresser contre lui. C'est d'autant plus ennuyeux qu'Aliette a des comptes à régler avec lui, qui datent d'avant sa transformation, bien avant.

Je vous ai déjà parlé de la chipie et de l'amerloche. Ils sont bien sympathiques tous les deux, mais il y a aussi Sytry, qui, s'il n'a pas mon don de rendre vos petites culottes inutilisables, se défend plutôt bien, dans la lignée de Marcus de la guilde Nod. Curieusement, c'est souvent les plus entreprenants qui ont le plus de mal à conclure, c'est notre croix à porter, mais vous pouvez toujours espérer que la tendance s'inverse dans les tomes suivants. Par contre, au risque de heurter vos cœurs d'artichauds, si ce dernier tient à protéger Aliette, c'est parce qu'il fait visiblement un transfert... je ne vous en dis pas plus et vous laisse juges.

Sur ce, je vous lèche,

Stan

Chronique Legend, de Marie Lu


Je n'envisageais pas du tout de l'acheter, ayant suffisamment de sorties ce mois-ci pour que ma CB fasse une dépression. En outre, en voyant la couverture, je n'étais pas emballée, ce n'est pas vraiment une couverture de livres pour filles, aussi je n'ai même pas cherché à lire le résumé. Cependant, j'ai lu la chronique de Francesca et là, j'ai été immédiatement convaincue. Je l'ai donc pratiquement acheté le lendemain de sa sortie. En outre, il y était manifestement question d'un univers semblable à 1984, livre qui m'a profondément marqué par sa fin horrible, même s'il ne correspond plus à mon genre de lectures, puisque j'aime l'espoir et les fins heureuses.

Ce premier tome met donc en scène deux adolescents, Day et June. Le premier est le « criminel » (je vous préviens tout de suite que ce système n'a pas la même conception de ce qu'est un criminel que nous) le plus recherché du territoire, mais personne ne sait à quoi il ressemble. La seconde est un prodige qui travaille pour les autorités. Lorsque son frère, Methias, est assassiné, et que Day est tenu pour responsable, elle se promettra de l'arrêter. Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu, car sa rencontre avec son ennemi lui fera comprendre qu'il est beaucoup moins monstrueux que le système ne veut le lui faire croire, et la voix de sa conscience ne l'entendra pas de cette oreille.
Je dois avouer que lorsque j'ai lu ce livre, c'était le soir, aussi j'étais fatiguée et j'ai sans doute eu un peu de mal à accrocher. Cependant, j'ai quand même aimé le style, l'univers, l'action, les personnages principaux, qui sont tous les deux admirables. En effet, ils ont deux fois plus de couilles que les personnages de 1984, notamment le héros qui est très défaitiste, ce qui le conduira à sa perte. June n'est pas une garce impitoyable à l'image de ceux qui maintiennent le contrôle, c'est une jeune femme droite, sensible et courageuse qui tombera des nues en découvrant ce qui se cache derrière la République mise en place. Day est un jeune homme qui lui aussi a des valeurs, et n'hésite pas à aider la veuve et l'orphelin. À eux deux, on pressent qu'ils sont capables de mettre une bonne raclée à la République mise en place. Aussi, je lirai la suite sans hésiter en espérant que j'ai raison d'être optimiste. Fans de Hunger Games, de Divergent, n'hésitez pas !

mercredi 26 septembre 2012

Sorties d'octobre 2012

Bon, ce mois ci, c'est plus calme pour moi, comparé à septembre...

Le 3 octobre 2012

Humaine, tome 2: Âmes soeurs, de Rebecca Maizel



Comme l’avait fait Rhode pour elle, Lenah a accompli le rituel : donner sa vie pour permettre à un vampire de redevenir humain. Mais contre toute attente, elle survit. Et elle n’est pas la seule : Rhode, son ancien amant, est lui aussi en vie. Mais leurs retrouvailles sont de courte durée, Odette, une vampire engendrée par Lenah, met la ville à feu et à sang pour percer le secret du rituel. Condamnée à rester loin de Rhode et abandonnée par Justin, Lenah doit les convaincre à tout prix : seule leur alliance pourra mettre fin à la vague meurtrière d’Odette…

Le 4 octobre

Insaisissable, tome 1: Ne me touche pas, de Tahereh Mafi



 JE SUIS MAUDITE
J’AI UN DON
JE SUIS UN MONSTRE
JE SUIS PLUS FORTE QU’UN HOMME
MON TOUCHER EST MORTEL
MON TOUCHER EST POUVOIR
JE VEUX QU’IL ME TOUCHE
IL NE DOIT PAS M’APPROCHER
JE SUIS LEUR ARME
JE ME VENGERAI

 Le 8 octobre:

Elizabeth L, de Maeva Cammarata



Il existe des tueurs. Des personnes qui été choisies parmi des centaines. On les entraîne à vivre… ou à mourir dans la dignité.
Le Centre. C'est dans cet étrange endroit qui entraine des enfants à tuer qu’Élisabeth Lazio a grandi.
Après une enfance difficile, cette organisation a pris soin d'elle et lui a appris l'art du combat.
Accompagnée de ses amis et de Michael, elle deviendra redoutable, sans cœur et sans reproche, au caractère farouche, aux décisions implacables et dénuée de conscience. Plus important encore, Lizzie va devenir la meilleure tueuse à gages du pays.

Jusqu'au jour où tout va déraper. Une mission va tout changer. Elle qui croyait en l'amitié indéfectible, elle va être déçue. Elle qui pensait être aimée, elle va être trompée. Elle qui croyait être en sécurité...
La peur, l'amour, l'envie, la trahison... tous les secrets vont être dévoilés. Et ce ne sera pas beau à voir. Êtes-vous prêts à prendre les armes ? À vous battre ?

Élisabeth est loin d'être celle qu’elle prétend être. Mais pour sa vie et celle de ses amis, elle va se battre et se réjouir à la vue du sang versé.

 Le 17 octobre

Cinquante nuances de Grey, tome  , de E.L James



Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.

Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.

Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…


Le 19 octobre

Bloodlines, tome 1, de Richelle Mead

Dans l'univers de Vampire Academy !

Sydney, alchimiste, dissimule l'existence des vampires aux yeux du monde. Pas par bonté d âme, mais pour préserver des vies humaines menacées par ces créatures qu on lui a toujours décrites comme maléfiques.
Sa nouvelle mission : cacher et protéger Jill, jeune vampire et princesse Moroï, menacée de mort. Quel meilleur endroit pour cela qu'une école privée à Palm Spring, sous le soleil de Californie ? Voilà bien le dernier endroit où des vampires sanguinaires iraient la chercher... Et si le mal n était pas là où Sydney le croyait ?


Le 26 octobre

Chasseuse de la nuit, tome 6: D'outre-tombe, de Jeanniene Frost


Ayant adroitement survécue à la guerre mondiale, Cat Crawfield ne veut rien de plus qu'un petit temps mort avec son mari vampire, Bones. Malheureusement, le cadeau de la reine vaudou de la Nouvelle-Orléans qu'elle leurs a donner - mène à une faveur personnelle qui les renvoient dans la bataille de nouveau, cette fois contre un esprit infâme.

Il y a des siècles, Heinrich Kramer était un chasseur de sorcière. Maintenant, chaque All Hallows Eve, il prend forme humaine pour torturer des femmes innocentes avant de les brûler vives. Cette année, cependant,Cat et Bones sont déterminer à tout risquer pour le renvoyer de l'autre côté pour l'éternité - à jamais. Mais comment tuez-vous un tueur qui est déjà mort depuis lontemps ? 
Anita Blake, tome 14 (format poche): Danse macabre, de Laurell K. Hamilton
Moi, Anita Blake, l’Exécutrice, je suis enceinte. Ce n’était pas voulu bien entendu. Et comme il y a six pères potentiels, j’ai du souci à me faire, surtout que Richard est l’un d’eux et qu’il ne prend pas ce genre de nouvelle à la légère.
Remarquez, moi non plus. Mais ce n’est vraiment, vraiment pas le moment, car je suis plongée jusqu’au cou dans les intrigues vampiriques : le plus grand rassemblement de Maîtres de la Ville va bientôt avoir lieu à Saint Louis et je me dois de tenir mon rang auprès de Jean-Claude. En effet, le temps est venu pour moi de choisir une nouvelle pomme de sang. Comment concilier tout ça avec l’annonce d’une grossesse et les drames que ça implique ?
Belladone, tome 1: Nuit de sang, de Michelle Rowen

Pour Jillian Conrad, l’expression « être au mauvais endroit au mauvais moment » prend tout son sens. En effet, kidnappée par un assassin, elle se retrouve au beau milieu d’une guerre sans merci qui oppose les vampires à une organisation gouvernementale tentant de protéger l’humanité de ces monstres sanguinaires. Mais les apparences peuvent être trompeuses et son ravisseur, Declan, pourrait bien être son seul espoir.
Pour Jillian Conrad, l’expression « être au mauvais endroit au mauvais moment » prend tout son sens. En effet, kidnappée par un assassin, elle se retrouve au beau milieu d’une guerre sans merci qui oppose les vampires à une organisation gouvernementale tentant de protéger l’humanité de ces monstres sanguinaires. Mais les apparences peuvent être trompeuses et son ravisseur, Declan, pourrait bien être son seul espoir.
 

dimanche 23 septembre 2012

Angela, tome 1: Mortel secret, de Julia M. Tean

J'avais remarqué ce livre et cette auteure quand elle était encore en auto-édition, mais je préférais attendre qu'elle trouve un éditeur, ce qui était très probable au vu du succès de son roman, et le fait que ce ne soit pas une fin heureuse ne me rassurait pas. Cependant, ce n'est que la fin du premier tome, alors je me suis dit que je pouvais espérer que les choses s'arrangent par la suite ! J'ai donc été ravie que ce livre trouve sa place chez les éditions Rebelle qui abritent ma Sophie Jomain adorée et d'autres qui se défendent bien, d'autant plus que la couverture est très jolie !

Ce premier tome met donc en scène Angela, une adolescente pour qui la vie n'est pas facile depuis qu'elle a perdu sa mère, et qui vit par conséquent seule avec son père, lequel est adorable. Sa vie est bouleversée lorsqu'elle fait la connaissance d'Isaac (les filles, appelez-le par son diminutif, Zach, sinon vous ne serez pas copines avec lui), blond, aux yeux gris argent, et aux fossettes rappelant celles de Johnny Depp ( Julia, tu veux ma mort?), qui la trouble et qui joue un jeu étrange avec elle, s'inquiétant pour elle et flirtant avec une autre l'instant d'après, exprès pour la rendre jalouse. Sur ce point, il m'a un peu rappelé Damen de Éternels. Une autre personne semble décidée à prendre soin d'Angela, la gothique Raven, mais celle ci ne lui inspire pas du tout confiance. Cependant, même si notre héroïne l'envoie promener plusieurs fois, la jeune femme ne s'en formalise jamais et ne semble pas prête à la lâcher. Angela a justement bien besoin d'aide, car son corps est sujet à des transformations éprouvantes qu'elle ne comprend pas, signe qu'elle n'est pas comme les autres. En outre, elle découvre que les anges existent, que certains sont des voleurs d'âme et d'autres, les affranchis, se considèrent comme des anges gardiens. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce sont ces derniers, les anges déchus, qui sont à priori les gentils.

Un des points forts de ce roman, c'est les personnages. Angela est une héroïne touchante, qu'on a envie de protéger, de réconforter, bien qu'elle ne manque pas de caractère. Isaac...euh...Zach pardon, est un bad boy protecteur qui se défend bien dans son genre, bien qu'il ne m'ait pas paru vraiment novateur dans la catégorie des Bogoss. Cependant, je ne cracherai pas dessus, et son histoire est intéressante. À la fin, on n'a qu'une envie, c'est le sauver. Mais le personnage qui m'a fait la plus forte impression, c'est Raven. Elle est ambiguë, on ne sait pas vraiment si on peut lui faire confiance, notamment à cause du rejet instinctif de l'héroïne vis à vis d'elle et pourtant, je l'ai beaucoup aimée, et j'espère continuer à l'apprécier par la suite. Il y a aussi le père d'Angela, tellement gentil qu'il m'a fendu le cœur, l'ex petit ami, Nicolas, etc.

Pour ce qui est de l'histoire, elle a une tonalité sombre et douloureuse du début à la fin. On est assez loin de certains Sophie Jomain comme Pamphlet contre un vampire et la saga des anges. Aussi, je vous conseille de ne pas le lire pour vous remonter le moral, car j'ai eu le cœur serré pendant que je tournais les pages. Cependant, ce n'est pas une raison pour ne pas le lire du tout. En outre, c'est ce qui m'a préparé à la fin, même si je ne savais pas qu'elle serait si dure. Pourtant, elle nous laisse sur un espoir, Angela ne semble en effet pas prête à baisser les bras.

vendredi 21 septembre 2012

Chronique Minuit tome 2: Minuit écarlate, de Lara Adrian


Après avoir lu le tome 1 qui m’a plu sans être un coup de cœur, j’espérais passer un moment au moins aussi agréable avec le deux, espérant qu’il serait meilleur. Cette série s’améliore déjà au deuxième tome, je le confirme !
Ce tome met en scène un guerrier de la Lignée, Dante, ainsi qu’une jeune et jolie vétérinaire, Tess. Cette dernière retrouve Dante blessé et il s’abreuve de son sang pour se guérir. Non seulement elle riposte, mais il découvre qu’elle est une Compagne de sang, ce qui signifie qu’elle a scellé pour moitié un lien avec elle. Il suffirait qu’elle boive son sang pour qu’ils soient tous les deux liés pour l’éternité. Dante, n’étant pas prêt à cela comme Lucan dans le premier tome, ne va pourtant pas garder ses distances avec Tess. Il va commencer par effacer ses souvenirs de son agression pour la revoir ensuite. D’abord attirés l’un par l’autre, ils tomberont peu à peu amoureux. Parallèlement, il traque des dealers d’une drogue dangereuse pour vampires, l’écarlate, et il se trouve qu’un proche de Tess, Ben, est impliqué dans cette affaire. En outre, Dante souffre du don de vision. Non seulement chaque vision est douloureuse, mais elle lui montre sa propre mort…
Décidément, les Compagnes de sang sont des artistes. Dans le premier tome, Gabrielle est photographe. Dans ce deuxième tome, Tess, si elle est vétérinaire, est passionnée de sculpture. Elle semble même plutôt douée, même si pour ma part, j’ai trouvé que c’est surtout son amour pour les animaux qui la rend attachante. Cela donne lieu à des situations très mignonnes et amusantes dans la mesure où Dante en vient à adopter un chien pour entrer dans ses bonnes grâces ! Tess, dotée d’un don comme la plupart des Compagnes de sang, possède celui de guérir, mais c’est à double tranchant, raison pour laquelle elle n’a pas un passé facile. Dante l’aidera à se réconcilier avec elle-même. Après le début très violent entre eux, j’étais curieuse de voir comment leur relation allait évoluer. Mais Dante lui efface la mémoire et ils repartent sur de nouvelles bases, s’apprivoisant en douceur, dans une relation basée en grande partie sur de la tendresse. C’est-ce qui m’a plu, dans la mesure où ils ne se sautent pas dessus pour se poser des questions ensuite.

Quant aux personnages eux-mêmes, ils m’ont conquise. Dante est un guerrier viril sans être macho pour autant, et même s’il se montre violent au début, ce qu’on peut excuser en partie dans la mesure où il le fait pour survivre, il devient gentil et attentionné par la suite. Il est droit et pas trop torturé, qui ne cède pas sans raison à la violence, on peut dire que c’est un mec bien. Tess, quand à elle, montre au début qu’ elle n’est pas du genre à se laisser faire, et fait souvent preuve de générosité et de gentillesse. C’est donc un couple gentil et mignon comme tout.

En parallèle, on suit l’ébauche d’une histoire entre Elise, une compagne de sang veuve qui risque de vieillir et mourir, et Chase, son beau-frère, secrètement amoureux d’elle. Un tome leur sera sans doute consacré, je me demande d’ailleurs si ce n’est pas le prochain !
En somme, un moment très agréable passé avec ce livre que j’ai lu en une demi-journée et j’espère que le tome trois, dont j’ai entendu beaucoup de bien, le surpassera !

mardi 11 septembre 2012

Chronique Wisteria Manor, de Geshuku Biyori



Toujours dans la lignée des yaoi, je me suis essayée à Wisteria Manor, qui était très bien noté et dont le résumé me plaisait. Encore un petit one-shot. Ce qui est bien, avec les yaoi, c'est que beaucoup ne sont pas des séries à rallonge!

Wisteria Manor met en scène une pension, la pension des Glycines, dont la responsable vient de décéder et son petit fils, Masachika Fujimaki, reprend le flambeau. Malheureusement pour nos locataires, il les contraint à quitter leurs chambres dans une période de six mois ! C'est la panique générale et Kei, l'un des locataires, essaie de le faire changer d'avis. Il découvrira alors que le jeune homme peu sympathique au premier abord est gay, ce qui va le troubler plus qu'il ne le devrait ! Intrigué par cet homme, il découvrira qu'il n'a pas mauvais fond, loin de là, qu'il ne ferme pas la pension de gaieté de coeur et qu'il n'est pas évident pour lui d'endosser le mauvais rôle. Une amitié va naître entre les deux hommes, qui va évoluer en quelque chose de plus fort...

Je comprends pourquoi ce manga a reçu une évaluation aussi positive de manga news. Il est assez réaliste, avec un style de dessin assez fin. Ces deux points, ainsi que l'ambiance, m'ont un peu rappelé les mangas d'Ai Yazawa, en particulier Nana. Cependant, il y a certaines choses qui m'ont un peu gênée, deux en particulier: la construction de la relation entre nos deux protagonistes se fait tout en douceur, ce qui en soit n'est pas négatif, mais j'ai trouvé que ça traînait un peu trop. En outre, le personnage de Masachika m'a mise un peu mal à l'aise. Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, peut-être est-ce parce qu'il est assez ambigu.

Malgré cela, on est pris par l'histoire et on s'attache aux personnages secondaires. J'ai notamment été touchée par la romance entre Nozomi et Oseki, avec un sacré rebondissement, je ne l'avais pas vu venir ! Autre point positif, il n'y a pas de scènes de sexe inutiles et superflues, juste pour le fan service. Je n'ai rien contre de temps en temps mais je préfère quand c'est soft. Les deux héros ne sont pas catalogués Uke et Seme (passif et actif) ce qui n'est pas plus mal. En outre, il y a une fin heureuse, comme je les aime.

En somme, un manga sympa à lire, peut-être pas indispensable mais que je con seille à ceux qui cherchent une lecture se rapprochant du style d' Aï Yazawa.

lundi 10 septembre 2012

Chronique The Clann, tome 1: le baiser interdit, de Melissa Darnell

Depuis un petit moment, je suis adepte de la collection darkiss. Oui, c'est la maison d'édition Harlequin, et alors ? Tous les romans de Darkiss que j'ai lu ne se distinguent pas de la YA et ce sont des titres de qualité pour la plupart. J'ai eu un coup de cœur pour les Royaumes invisibles et plus récemment, Le destin d'une déesse tome 1. Aussi, quand un libraire de ma connaissance me dit, quand je lui demande s'il a the Clann, me répond non sans une nuance moqueuse « ah non, c'est du harlequin, nous on ne touche pas à ça », j'ai du mal à ne pas lever les yeux au ciel. Les préjugés et l'hypocrisie, ça va bien cinq minutes. Plus drôle encore, il ajoute : « je ne sais pas où tu pourras le trouver « . Heu...à peu près partout ? Cela dit, il est plutôt beau gosse et drôle alors je laisse passer. Enfin bref, je l'ai finalement commandé à Chapitre, pour trépigner d'impatience ensuite et enfin, je l'ai eu ! Je l'ai lu aujourd'hui, d'une traite !

J'ai lu un avis très positif sur ce roman dans le Blog Dans notre petite bulle et un autre sensiblement mois flatteur, sans être tout à fait négatif pour autant, sur le blog Le monde de Francesca. Hé bien, encore une fois, je trouve que Francesca a été sévère ! Ce roman met une scène une adolescente rousse aux yeux bleus, Savannah, qui, après des malaises prolongés, découvre qu'elle est la fille d'une sorcière et d'un vampire, ce qui fait d'elle une menace pour le Clan et le Conseil. Le Clan régit l'endroit d'où elle vit dans l'ombre, il s'agit de sorciers appelés les Descendants, et ceux de son âge sont cruels avec elle...à une exception près dont je vais parler dans deux secondes. Il y a aussi le Conseil, qui regroupe les vampires comme son père et ne tient pas à ce que la jeune fille se fasse remarquer. Venons en alors à l'exception. Il s'agit du beau Tristan, un ami d'enfance et premier amour, qui a été contraint de l'ignorer par ses parents juste après qu'ils aient découvert leur faux mariage (vous avez connu ça, vous aussi ? J'ai déjà été demoiselle d'honneur de mes copines en primaire !) Aussi, d'un côté comme de l'autre, ils n'ont pas le droit de s'aimer. De manière générale, ils ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent. Cela m'a serré le cœur et indignée, surtout pour Savannah, qui se voit privée de l'opportunité de devenir danseuse, sa seule joie dans la vie. Et pourtant, elle a revendiqué en bonne et due forme son droit à exercer sa passion. Ce genre de chose me l'a fait apprécier plus qu'au début, où elle me faisait un peu l'effet d'une victime pleurnicharde. Cependant, j'ai totalement changé d'avis par la suite. Elle a du caractère, est sensible, touchante. Tristan lui ressemble un peu et ce qui le caractérise le plus, c'est son côté protecteur. Au début, je préférais lire son point de vue à celui de la demoiselle, mais finalement, les deux ont leur intérêt.

Pour ce qui est de l'histoire, elle ne tient pas en haleine mais se laisse lire. Elle tourne autour de la difficulté de Savannah à s'adapter à sa nature découverte récemment, de sa difficulté à être avec Tristan et de leurs rêves communs, où ils sont connectés. La fin du livre est assez triste, aussi j'espère que les choses s'arrangeront par la suite.

mardi 4 septembre 2012

Chronique Anges déchus, tome 1: Convoitise, de J.R Ward

Ayant beaucoup aimé la saga la Confrérie de la Dague noire, j'étais ravie de voir que J.R Ward allait sortir une nouvelle série en France. Aussi, je l'attendais avec impatience. Cependant, quand j'ai vu l'avis assez négatif de Francesca je me suis dit : mince, j'espère que je ne vais pas être déçue. Cependant, je n'avais pas aimé le premier tome de la Confrérie et pourtant, j'ai beaucoup aimé les suivants. Hé bien, ce premier tome n'est pas à proprement parler une déception mais je reste indécise et je suis très curieuse de voir comment seront les suivants.

Ce premier tome met en scène Vin, un homme qui se voit confier par un groupe d'Anges déchus très sympathiques la tâche de sauver sept âmes, d'empêcher qu'elles soient damnées pour l'éternité. Sa première âme, Vin, un promoteur immobilier plein aux as dont la fiancée, la magnifique Divine, serait peut-être son espoir de rédemption... cependant, Jim a peut-être tout faux. En effet, Vin n'aime pas réellement la jeune femme et lorsqu'il fera la connaissance de la fragile Marie- Thérèse, tout va changer.

On peut dire que j'ai été un peu prise de court. On pourrait penser que Jim, le héros, que l'on suivra pendant plusieurs tomes, serait l'acteur d'une romance comme J.R Ward sait les mettre en scène mais non, les deux acteurs de l'histoire d'amour sont Vin et Marie-Thérèse. La romance en elle même ne m'a pas parue paranormale. En effet, le contexte, l'est, les personnages environnants aussi et Vin a un don surnaturel mais il n'est pas vraiment mis en avant. J'ai trouvé que cela manquait de magie. Pourtant, on retrouve bien le style de J.R Ward qui m'a conquise, et la romance a su me toucher , malgré son manque d'originalité. Marie-Thérèse est un personnage touchant, fragile et sensible. Ce qui m'a également plu, ce sont les anges déchus qui sont vraiment drôles et gagneraient à être développés dans les tomes suivants, ainsi que les relations entre les personnages. L'amitié qui se développe entre Vin et Jim m'a séduite. Le personnage de Divine est aussi intéressant, je soupçonnais ce qu'elle était sans en être sûre et on peut dire que dans l'ensemble, j'avais vu juste. Sinon, j'ai repéré quelques références à la Confrérie qui m'ont fait sourire.

Un premier tome qui se laisse lire sans s'avérer une lecture indispensable, j'espère bien que le suivant le surpassera !