jeudi 23 août 2012

Chronique Minuit tome 1: Le baiser de minuit, de Lara Adrian

Il y a environ un mois, j’ai eu envie de relire la saga la Confrérie de la dague noire, et de découvrir ensuite quelque chose qui s’en rapprochait. La saga Minuit était toute trouvée ! Certes, il y avait des avis divergents. Selon certaines comme Coco, ça ressemble à la confrérie en moins bien. Selon d’autres, c’est justement conseillé à ceux qui ont aimé la saga de J.R Ward. On m’a dit aussi que Minuit s’en démarque à partir du tome 3, et que si je ne craquais pas aux deux premiers tomes, je ne devais pas me décourager car les tomes suivants sont meilleurs. Sur ces bons conseils, et suivant mon envie du moment, j’ai décidé de commander les six tomes sortis en France. Je les ai réservés pour mon séjour au Maroc et ai lu le premier tome dans l’avion. On peut dire que ce premier tome correspond à peu près à mes attentes.

Dans cet univers, les vampires sont en réalité des aliens venus sur Terre il y a plus de mille ans. La plupart d’entre eux tuent rarement des humains, à l’exception des Rénégats, monstres assoiffés de sang qui ne gardent en vie certains humains que pour en faire des Laquais, esclaves totalement privés de leur libre arbitre. Pour lutter contre ce fléau, une association de guerriers a été créée, la Lignée. Lucan Thorne, redoutable éphèbe aux cheveux bruns et aux yeux gris-argent, est leur chef. Lors d’une agression de Rénégats, il fait la connaissance d’un témoin de la scène, Gabrielle Maxwell. Attiré par ses cheveux de feu et ses yeux chocolat, il couchera rapidement avec elle et désirera s’abreuver de son sang, jusqu’à ce qu’il découvre sa tâche de naissance en forme de lune, qui indique qu’elle n’est pas une humaine ordinaire, mais une Compagne de sang. Qu’est-ce une compagne de sang ? Hé bien, les vampires ne comportant pas de femmes dans leur espèce, ils ne peuvent se reporduire qu’avec certaines humaines, les Compagnes de sang. Il suffit qu’un vampire échange son sang avec l’une d’entre elles pour qu’ils soient liés à jamais. Celle-ci, tant qu’elle aura un compagnon, arrêtera de vieillir et portera son enfant. Dès lors, Lucan comprend que Gabrielle est précieuse et il voudra la protéger, le temps qu’elle se trouve un compagnon. Pourquoi pas lui ? Malheureusement, Lucan refuse de se lier, d’autant plus qu’il n’a pas prévu de tomber amoureux.

Ce premier tome met en place un univers de vampires guerriers et de compagnes de sang. Ce dernier point est pour le moment ce qui fait l’originalité de l’histoire. En effet, les guerriers ne sont pas sans rappeler la Confrérie, et les courts passages du point de vue des Rénégats évoquent ceux où l’on est dans la peau des Eradiqueurs. Un point de vue dont je ne raffole pas dans les deux cas, heureusement il est minoritaire ! Je me suis en revanche glissée avec plaisir dans le point de vue de Lucan et encore plus dans celui de Gabrielle, une héroïne attachante, qui a du cran en dépit de sa fragilité qui, comme souvent dans ce genre de romance paranormale, lui donne un certain pouvoir sur Lucan. N’ayant pas aimé le premier tome de la Confrérie, je redoutais de rencontrer le même problème. Si ce premier tome ne m’a pas transportée, il reste une lecture agréable et je lirai la suite avec plaisir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire