dimanche 16 décembre 2012

Chronique Un jeu interdit, de L.J Smith


Ce livre est sorti un mois de juin il me semble, mois qui croulait sous les sorties. Pas tentée plus que cela, j'ai fait l'impasse dessus. Et puis, je devais faire un achat France loisirs. Ne sachant vraiment pas quoi prendre, je l'ai vu sur le site. Et là, je me suis dit : Pourquoi pas ? Du fantastique avec un triangle amoureux à la Journal d'un Vampire, ça me fait envie en ce moment. Alors, je me suis jetée à l'eau. Je ne le regrette pas !

Jenny, jeune fille qui manque de confiance en elle, cherche à faire quelque chose d'inoubliable pour l'anniversaire de son petit-ami Tom, avec qui elle est depuis toujours. Pour cela, pourquoi pas un jeu ? Elle s'arrête dans une boutique. Le vendeur, jeune homme séduisant mais aussi inquiétant, lui remet une boîte blanche. Ce qu'elle contient ? Quelles sont les règles de ce jeu ? Jenny n'en a aucune idée et pourtant, elle est fascinée par l'objet. Aussi, sous le coup d'une pulsion, elle le prend. Lors de la fameuse fête, tous ses amis acceptent d'y jouer. Mais à peine ont-ils commencé la partie qu'ils se retrouvent aspirés, au sens littéral, dans un autre univers. S'y trouve le vendeur du magasin, qui se prénomme Julian. Il propose un deal à Jenny. Si elle et son groupe gagnent la partie, ils pourront repartir. Mais sinon, elle devra rester avec lui pour toujours. En effet, à l'image d'Hadès qui enlève Perséphone, il observe Jenny depuis longtemps et est fou amoureux d'elle. Il serait prêt à tout pour la garder. Pour l'intéressée, il n'est pas question de lui céder, cependant elle a bien du mal à lui résister...

J'ai vraiment beaucoup aimé. Pas seulement Julian, même si c'est surtout lui qui m'a mise dans tous mes états. L'intrigue est accrocheuse, pleine de rebondissements et on veut connaître la fin. Mais ce n'est pas tout. La dynamique du groupe, leur amitié, est touchante, élément qui me conquiert généralement dans les livres YA et que l'on retrouve souvent chez LJ Smith, bien que ce ne soit pas mon auteur préféré. La solidarité et la loyauté n'est pas un vain mot pour ses personnages.

Mais... Julian quoi. Bon, ok, il est beau gosse, ténébreux, comme la plupart des héros YA. Jusque là, rien de nouveau. Mais le contraste entre ses deux facettes diaboliques et romantiques m'a vraiment fascinée, et émue, surtout vers la fin. Il m'arrive d'apprécier des méchants mais celui là, il m'a fait plus d'effet. Sans doute parce que ce n'est pas un vrai méchant selon moi et qu'il est impossible de le détester. Certes, pour ce qui est de Tom, je l'ai sous estimé au début et il se défend mieux qu'on ne pourrait le croire tout au long du récit mais vraiment, vraiment, il ne fait pas le poids à mes yeux. Cependant, cette fin n'est pas vraiment pour les teams Julian comme moi, même si elle laisserait présager une ouverture, si seulement il y avait une suite, ce qui n'est assurément pas le cas. En effet, je le précise, il s'agit d'une trilogie regroupée en un seul livre. Malgré cette déception liée à la fin pour moi, c'est une conclusion globalement satisfaisante.

dimanche 2 décembre 2012

Chronique Le masque du silence, livre 1, de Charlène Gros-Piron





Quand j'ai vu la couverture, je l'ai trouvée magnifique, et le titre m'a également séduite. Ensuite, j'ai eu droit au résumé et j'ai trouvé l'idée très originale. Un mythe mettant en scène des personnages historiques comme Napoléon et Marie Antoinette, y mêlant des enchanteurs, je n'ai rien lu de tel jusque là ! Aussi, j'ai tout de suite craqué, et ça m'a encore plus plu que je l'espérais !

Cette histoire met en scène, pour héroïne principale, Hélène Esperanza, issue d'une lignée maudite par Napoléon. Cette malédiction consiste à pouvoir transmettre la magie, qui se manifeste par l'apparition de mèches blanches dans les cheveux de la personne désignée, à une personne sur deux générations. La personne désignée devra partir à la SE étudier la magie et porter un masque dissimulant le haut du visage et rendant muet jusqu'à ce qu'elle rencontre l'amour de sa vie. Très peu pour Hélène, qui n'a pas envie de s'encombrer d'une telle chose. Cependant, lorsque sa grand-mère, possédant la magie, à l'article de la mort, la choisit, au lieu de sa cousine Cybèle, elle n'a pas vraiment le choix. En effet, elle veut respecter sa dernière volonté et ne peut pas la laisser mourir sans transmettre son bien à personne. Elle essaie alors de le cacher, mais ses mèches blanches naissantes sont très visibles dans ses cheveux foncés. Elle va alors partir vivre à la SE et porter le masque. Petit inconvénient, elle est déjà amoureuse de quelqu'un, Celestino. Or, c'est un Moldu...euh, Indifférent, autrement dit ne pratiquant pas la magie, et son prince charmant doit être un enchanteur de niveau un. Cependant, l'avenir lui réserve quelques surprises...

Hélène est une héroïne sympathique, qui se défend plutôt bien face à certains fous-furieux comme Cybèle, sa cousine jalouse et mégalomane, son oncle Henri et son camarade William. Heureusement, elle n'est pas seule, elle peut compter sur l'aide de Fasolasi Firenze, son chat. Oui, vous avez bien lu. Sans être encore plus gaga que moi de ces petites boules de poils, l'héroïne le considère comme son meilleur ami car ce n'est pas un animal ordinaire. Il parle, et peut entendre ses pensées, ce qui est bien pratique pour lui servir d'interprète lorsqu'elle ne peut pas parler. Moi qui adore les chats, j'ai été servie de ce côté là. Son histoire avec Celestino est jolie, mignonne même si elle ne m'a pas retourné le ventre. J'espère seulement qu'ils pourront s'aimer librement. Certains personnages secondaires sont très intéressants, j'ai particulièrement aimé le prince Arthur.

Comme je l'ai déjà dit, l'histoire est très originale, la seule chose un peu dérangeante et pour le coup dépaysante est qu'elle met en scène une monarchie en plein XXI siècle, au sein des enchanteurs, or je suis une fervente partisane de la démocratie.

Pour finir, une impression positive, et je le conseille aux adeptes de courtes sagas car le deuxième tome sera le dernier !

mardi 27 novembre 2012

The iron seas, tome 1: Le duc de fer, de Meljean Brook

La couverture me disait vaguement quelque chose, mais je ne m'étais pas arrêtée sur cette nouveauté du mois d'octobre. Ensuite, j'ai vu l'avis de Francesca, qui est ni plus ni moins un coup de cœur ! Oui, c'est du steampunk, et le seul que j'avais lu du genre était New Victoria, qui m'avait déçue...mais elle aussi, je crois, donc généralement, j'ai tendance à lui faire confiance quand elle a un coup de cœur. Du coup, j'avais envie de redonner une chance à ce nouveau genre, qui m'avait tant prise au dépourvu.

Cette nouvelle saga se déroule en... ? Aucune idée, le décor mêlant passé et futur, passé avec les titres nobles et le décor à première vue, futur avec les inventions mécaniques et la touche post-dystopique : un rebelle charismatique, Rhys, surnommé le duc de Fer, a renversé la Horde qui régnait sur l'Angleterre. L'héroïne, Mina, une inspectrice de caractère, doit enquêter pour son compte lorsqu'un homme assassiné est retrouvé chez lui. Immédiatement attiré par elle, il veut la séduire, mais elle ne l'entend pas de cette oreille...

L'intrigue est plus complexe et riche en rebondissements que ce à quoi mon cerveau de femme kinder fatigué par les grosses journées a été habitué à des intrigues plus simples, aussi j'ai eu un peu de mal à tout saisir. Cependant, j'ai apprécié l'ambiance steampunk cette fois-ci. Peut-être est-ce parce que l'histoire d'amour ne met pas en scène un zombie, ce qui peut paraître dérangeant quand on est peu habitué, les vampires étant mieux conservés, c'est un peu comme choisir entre du surgelé et de l'avarié... ou pas ! Il est possible aussi qu'avec la nouvelle vague steampunk, mon cerveau se soit habitué à l'idée...aussi, je lirai la suite quand je serai plus en forme et d'autres romans du genre comme Finley Jayne, un darkiss ( une collection qui a souvent fait ses preuves).

Il y a cependant aussi de la romance, bien sûr, et elle est extrêmement touchante, de par la vulnérabilité de Mina malgré son côté femme forte. Elle se fait désirer, pas seulement par fierté mais aussi parce qu'elle a peur, elle cache un passé sombre... quand à Rhys, c'est un homme sensible, torturé, qui m'a fait penser au héros de V pour Vendetta dans la mesure où il s'en est pris à la horde par esprit de vengeance, même s'il se distingue de lui par bien d'autres aspects. Cependant, j'ai trouvé qu'il avait moins de caractère que l'héroïne, qui devrait en conquérir plus d'une !

Pour ceux qui sont rebutés par le roman sentimental, on y retrouve en effet les codes du genre, mais pour autant, les roucoulades entre nos tourtereaux ne prennent pas le pas sur l'histoire, donc si vous cherchez un roman de steampunk sympa avec une belle note d'espoir, allez-y !

samedi 10 novembre 2012

Crossfire, tome 1: Dévoile moi, de Sylvia Day

Ayant entendu parler de ce roman comme étant dans la lignée de Cinquante nuances de Grey, je me suis dit qu'il ferait partie de mes lectures de novembre. Puis, n'ayant pas adhéré au premier et ayant entendu dire qu'il s'agissait d'une copie, cela m'a un peu dissuadée. Puis j'ai lu des avis positifs comme quoi au contraire il était meilleur que Fifty Shade et j'ai finalement décidé de le lire, pas seulement pour sa jolie couverture !

Ce premier tome met en scène Eva et Gideon. Raconté du point de vue de la première, il met en scène une jolie jeune femme consciente de ses charmes qui emménage à New York, en collocation avec Cary, son meilleur ami gay. Elle est engagée dans une agence de pub, où elle sera amenée à collaborer avec le multimillionnaire Gideon Cross. Ce dernier, qui ne la laisse pas indifférente, lui demande de but en blanc si elle peut devenir sa partenaire sexuelle. La jeune femme, qui est pourtant familière des aventures d'un soir, le prend mal car elle trouve qu'il aurait tout de même pu y mettre les formes ! Pourtant, il l'attire, elle l'attire, aussi elle finit par accepter, à condition qu'ils apprennent à se connaître et deviennent amis...mais finalement, ils s'impliqueront bien plus sur le plan sentimental qu'ils ne l'avaient prévu.

Au niveau de l'intrigue, c'est assez plat, cela tourne autour des scènes de sexe et de la relation amoureuse entre les personnages. Cela dit, il y a quelque chose à développer autour du passé d'Eva et de Gideon, tous deux ayant été victimes d'abus sexuels par le passé. J'espère que ce sera exploité par la suite. Je dois avouer que même si j'ai bien accroché, j'ai dû avoir une absence à un moment donné car je n'ai pas vraiment saisi à partir de quand ils assument leurs sentiments amoureux. Au départ, il n'en était pas question et après, on retrouve les codes traditionnels de la romance sentimentale.

Gideon est le mâle viril, bad boy et bête de sexe comme on en croise souvent dans le genre, mais il a un certain charisme et est bien moins énervant que Christian, avec qui j'ai vraiment du mal (Qu'il aille se faire fesser ailleurs!). Quant à Eva, elle est super, c'est la femme intègre, avec du caractère, qui connaît ses atouts et n'est pas sainte nitouche pour deux sous. Ce que j'ai apprécié aussi, c'est que contrairement à Cinquante Nuances de Grey que je n'arrivais pas à voir autrement que comme une fanfiction de Twilight, la qualité d'écriture, bien meilleure, a fait que je l'ai apprécié comme un roman à part entière. La seule petite chose, c'est que j'ai fait l'équation entre quelques personnages secondaires avec ceux de Twilight, mais cela ne m'a pas gênée car ce n'est pas vraiment le cas des deux héros. Petit détail, j'ai apprécié qu'Eva soit blonde au lieu de brune, ce qui lui permet de s'affranchir de Bella et Ana.

En somme, un avis positif. Si l'histoire n'est pas transcendante, j'ai passé un bon moment, je l'ai lu très vite et surtout, je l'ai préféré de loin à son rival !

vendredi 9 novembre 2012

Chronique de Bloodlines, tome 1, de Richelle Mead

Bien évidemment, je ne pouvais pas faire l'impasse sur ce spin-off de Vampire Academy. Tout simplement parce que je suis fan de la série et en plus, j'ai entendu dire qu'il y aurait du Sydrian (Sydney+Adrian). Ne vous méprenez pas, je ne les aurais jamais imaginé ensemble, pas plus que je n'aurais pensé à Sydney comme héroïne de série. Mais d'un autre côté, j'ai un gros faible pour Adrian et s'il a la possibilité de réparer son cœur meurtri, pourquoi pas ? En plus, Sydney est un personnage intéressant, même si elle est différente de Rose.

Spoilers si vous n'avez pas lu la fin de VA !

Dans ce premier tome, Sydney se voit confier une mission. Protéger Jill, qui s'est avérée être la demi-soeur de la jeune reine Lissa et a un rôle décisif, par le seul fait de son existence, sur le droit de la blonde Dragomir à régner. Aussi, accompagnée de gardiens, notre Alchimiste se fait passer pour sa sœur et ils s'inscrivent dans une école d'humains. Cependant, Adrian, qui semble avoir une relation étrange avec Jill, n'est jamais bien loin...

Bon, autant le dire clairement, dans ce premier tome, il ne se passe pas grand chose. Seule l'ambiance familière et les personnages très attachants permettent d'accrocher et de continuer. Cependant, dans la dernière partie, on retrouve un peu d'action, avec une amorce d'intrigue très prometteuse et intéressante pour le prochain tome. On m'a dit qu'il serait meilleur que le premier, mais je ne pouvais pas faire l'impasse sur ce premier, qui se laisse lire néanmoins. J'ai toutefois regretté qu'Adrian ne soit pas plus présent, ainsi que Rose et Dimitri, même si ce qui est rare est précieux, en conséquence de quoi j'ai savouré leurs apparitions. C'est d'ailleurs amusant de voir nos deux chouchous du point de vue de Sydney, qui les apprécie manifestement à leur juste valeur, Rose peut-être plus que Dimitri dans la mesure où elle est moins proche de ce dernier.

En tout cas, si ce premier tome ne m'a pas emballée, il ne m'a pas révulsée non plus. Vampire academy était déjà addictif depuis le début mais s'est amélioré au fil des tomes. J'espère donc qu'il en sera de même pour Bloodlines. Et sinon, Dimkagirl, il faut vraiment que tu le lises, ne serait-ce que pour arriver à la dernière page qui va te rendre folle !

Petite touche amusante, certaines répliques de Sydney, qui me font la soupçonner d'être la petite sœur cachée de Temperance Brennan, l'héroïne de la série Bones !

dimanche 21 octobre 2012

Chronique Luxuria de Frédérique de Keyser

J'ai longtemps hésité à me laisser tenter par les romans des éditions Sharon Kena car j'ai lu des critiques incendiaires de certains de leurs romans. Cependant, j'ai quand même eu envie d'essayer il y a peu. Je suis tombée sur Luxuria de Frédérique de Keyser et en ai eu beaucoup d'échos positifs, sur le roman comme sur l'auteur. Du coup, j'ai craqué.

Ce premier tome met en place un univers de démon, dans lequel Slàine, une humaine au look gothique, se retrouve impliquée après une séance de spiritisme qui a mal tourné et à cause de laquelle une entité surnaturelle habite son corps. Deux démons l'emmènent de force au Luxuria, bar où les clients peuvent s'adonner à des plaisirs BDSM. Léa, la gérante, veut qu'elle y loge et travaille. Malgré sa volonté, Slàine accepte, sans doute manipulée mentalement. Elle découvrira pourquoi elle intéresse les démons, mais sera aussi amenée à assumer ses désirs inavoués.
Bon, soyons clairs, l'intrigue de fond a moins d'importance que la relation entre Slàine et Sio et Voan, les deux démons qui l'attirent irrésistiblement. Cependant, c'est une romance paranormale, aussi il est normal que les sentiments prennent le pas sur le reste. En outre, ne soyons pas hypocrite, c'est ce qui m'intéresse le plus ! Par ailleurs, après avoir lu Cinquante nuances de Grey, j'avais envie de lire un livre avec des scènes épicées. Finalement, cela reste très soft, mais j'ai passé un très bon moment.

J'ai apprécié les personnages, à commencer par l'héroïne, Slàine, même si elle est assez vulnérable, a du mal à savoir ce qu'elle veut et aussi à dire non. Curieusement, cela ne m'a pas dérangé, sans doute parce que j'ignore complètement si j'aurais mieux réagi à sa place. Et puis, cela ne l'empêche pas de faire preuve de caractère. J'ai aussi aimé Sio et Voan, avec une petite préférence pour le second même si l'accent est plutôt mis sur la relation de l'héroïne avec le premier. Il y a aussi Terry, le meilleur ami gay, genre de personnage pour lequel je me prends toujours d'affection ! Bref, tous sont attachants. J'ai aussi bien ri grâce à Téli, qui me fait penser à une sorte de conscience de Slàine, un alter ego même si ce n'est pas tout à fait ça.

Seul vrai bémol, la forme. Il y a beaucoup de coquilles, mais heureusement pas assez pour gâcher la lecture. J'ai déjà lu un roman bourré de fautes aussi grosses que mon derrière et ce n'est pas comparable.

Conclusion, je lirai le tome 2, même si j'attendrai d'avoir plus de sous !

La dernière larme, de Fatou Ndong

Cela faisait un moment que ce livre me faisait de l’œil. Au début, j'avoue que je n'étais pas très fan de la couverture, qui, bien que jolie dans son genre, avait des couleurs pas très vives à mon goût. Cependant, l'histoire me tentait bien, même si j'étais consciente que la fin était frustrante ou dure, d'autant plus qu'on ne sait toujours pas s'il y aura ou non une suite. Au moins, j'étais préparée. J'ai donc fini par le commander et quand je l'ai reçu, j'ai trouvé le livre très joli, la couverture rend mieux en vrai !

Voyons de quoi cela parle. Ce roman met en scène des vampires, ennemis des humains qui attendent de pouvoir sortir de l'ombre. Selon une prophétie, le sacrifice de quatre enfants permettra le retour de leur reine. La dernière, Kali, ne se doute de rien. Elle n'a aucun signe particulier, à part sa tâche de naissance en forme de flamme. Cependant, les choses changent quand elle fait la connaissance d'Ethan, qui commence par lui sauver la vie et la menacer ensuite. Bien que ce ne soit manifestement pas un gentil, elle ne peut pas s'empêcher d'être attirée, voire obsédée par lui. De telle sorte qu'elle ne peut se résoudre à répondre aux avances du gentil Dylan, qui ne veut pourtant pas lâcher l'affaire. Elle sera bientôt mise au parfum du danger qui se trame, grâce à sa grand mère.

Globalement, j'ai bien aimé. Pas de fausse note, seulement quelques difficultés à accrocher aux légendes relatées dans le livre. Cependant, j'ai souvent du mal avec ces passages et j'ai du mal à me concentrer depuis quelque temps, sans doute la fatigue de la reprise des cours. Mais l'écriture est fluide et agréable. En plus, les personnages sont sympathiques, j'ai bien aimé Aniya, la meilleure amie de l'héroïne. Quant à Ethan, il séduira les filles attirées par le mec dangereux mais très protecteur, qui a l'air d'être un très vilain garçon au début mais cache bien son jeu. Rien de très novateur mais je l'ai bien aimé, il m'a un peu fait penser à Elian dans The Ninth de Sobian Welsh. Aussi, il a une jolie relation avec l'héroïne, ce qui rend la fin plus déchirante. Je comprends donc ceux qui réclament une suite, mais comme l'auteure et l'éditeur sont sadiques, ils ne dévoilent rien à ce sujet.

En effet, le roman pourrait très bien se terminer ainsi. Mais s'il y avait une suite, je serais très curieuse de la connaître, et surtout soulagée !